« Mords moi sans hésitation. » ▬ Salazar

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▬ Arthemis & Salazar ▬
Mords moi sans hésitation.

Si les études ne sont pas vraiment ma passion, je ne rate cependant aucun cours, surtout lorsqu'il est question de potions. Je suis vraiment...VRAIMENT attirée par les potions. Bon d'accord, je l'avoue, j'ai une préférence nette pour le professeur qui enseigne cette matière. Parce que bon, touiller dans un chaudron, c'est pas exceptionnel comme activité. Je préfère les divertissements plus sportifs. Pendant les deux heures de cours sur l'utilisation des bézoars, je ne le quitte pas des yeux, mon serpent à la chevelure noire. Il est particulièrement en beauté aujourd'hui. Ou alors c'est moi qui suis profondément sensible à sa présence, ce qui au fond ne me surprendrait pas. Ophelia, ma meilleure amie, me jette un coup d’œil en biais et me pousse légèrement pour me ramener à la réalité. Elle seule est au courant de mes " cours particuliers ", car je ne pouvais décemment pas lui cacher un scoop pareil. Du coup, elle veille à ce que je ne bave pas trop sur la table. Je lui tire la langue et retiens un rire tout en me concentrant sur notre potion anti-poison. Un antidote, oui. Vous m'avez comprise alors ne jouez pas sur les mots je vous prie.

Enfin la cloche sonne les douze coups de midi et les élèves se sauvent à la vitesse de la lumière, affamés comme ils sont. Moi, je n'ai pas très faim, alors je reste en arrière et m'installe sur mon bureau, les jambes croisées. J'observe avec amusement Salazar, complètement absorbé dans sa paperasse, qui n'a pas encore remarqué que je suis restée dans la salle. Curieuse de savoir combien de temps il peut réussir à ignorer ma présence, je demeure silencieuse. En revanche, mon aura de demi-vélane prend un malin plaisir à se propager dans la classe, dispersant partout des phéromones irrésistibles. Bientôt, il sentira ce composant chimique dans l'air qui fait qu'une vélane attire les hommes qui l'entourent. Il remarquera alors ma présence. J'ai hâte de croiser son regard, car lorsque nous sommes seuls, il devient nettement moins effrayant. Diable, si ma mère savait ce que je fais après les cours, elle me ferait enfermer dans un couvent. C'est une chance que mon professeur sache garder les secrets, n'est-ce-pas ?

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« Mords moi sans hésitation. »

But I must explain to you how all this mistaken idea of denouncing pleasure and praising pain was born and I will give you a complete account of the system, and expound the actual teachings of the great explorer of the truth, the master-builder of human happiness. No one rejects, dislikes, or avoids pleasure itself, because it is pleasure, but because those who do not know how to pursue pleasure rationally encounter consequences that are extremely painful.

C’était une matinée plutôt calme pour Salazar. Enfin, calme dans le sens où il n’avait pas encore eu les Gryffondor, d’aucune année. Il avait d’abord eu les premières années totalement terrorisées qui n’osaient pas broncher d’un poil, puis il avait ensuite eu les septièmes années mélangeant Serpentard et Poufsouffles. Et à part quelques regards hautains et des dégoûtés des premiers pour les deuxièmes, aucun en le dérangeait réellement ce qui était vraiment très agréable pour lui et cela le mettait également de bonne humeur ce qui était bon pour ses élèves. Salazar enseignait les particularités magiques des bézoars et leur utilisation, et même s’il était conscient que plus de la moitié s’en fichait totalement, cela ne l’empêchait pas de faire son cours, et de passer entre les rangs, vérifiant ainsi que ses élèves travaillaient réellement.

Il savait très qu’une des élèves n’écoutait peut être très attentivement le cours. Il sentait son regard sur lui, mais il ne disait rien. Après tout, cela ne le dérangeait pas vraiment qu’elle le regarde, premièrement parce que cela ne regardait qu’elle si elle n’écoutait rien, deuxièmement, parce qu’il était habitué à ce que ses jeunes élèves l’observent un peu trop, enfin pour les plus audacieuses, et ensuite parce que s’il croisait son regard trop longtemps il n’était pas sûr de pouvoir se reconcentrer sur son cours. Il n’était pas amoureux d’elle non, mais elle avait quelque chose qui le rendait plus tendre plus doux à son contact, peut être était-ce à cause de son sang de vélane… Et elle avait aussi quelque chose qui pouvait allumer un véritable brasier dans ses veines.

Il s’abstînt donc de tout contact visuel avec elle et ce jusqu’à la fin de son cours. Quand midi sonna, ils se sauvèrent tous sans réclamer leur dû. Salazar ne les observa que deux secondes, il s’installa ensuite à son bureau, s’occupant un peu des papiers qui s’y trouvaient. La plupart avaient été déposés par les autres enseignants, il vit le nom de Godric, Helga et Rowena et il le jeta directement à la poubelle sans même l’ouvrir. Il ne lisait jamais les courriers de Godric et Helga et il ne lisait plus ceux de Rowena depuis qu’il savait qu’ils avaient une fille en commun. Cette histoire l’avait même un peu perturbé.

Il se stoppa quand il sentit quelque chose dans l’air qui lui était familier. Il releva la tête et découvrit qu’Arthémis n’était pas partie. Elle utilisait son charme de vélane pour attirer son attention. Ce n’était pas la première fois qu’elle faisait cela. Il la regarda comme hypnotisée par elle. Même sans son sang de vélane, Arthémis était une jeune femme magnifique. Si Helga savait qu’elle était son amante elle en ferait une crise cardiaque. Cette pensée le fit sourire.

Il contourna lentement son bureau pour s’appuyer ensuite dessus, face à la jeune Poufsouffle assise sur le sien. Il savait que dès l’instant où il s’approcherait trop près d’elle, il serait perdu.

« Arthémis… Tu n’as pas faim ? Tu as peut être une question à me soumettre ? »

En tant normal, il vouvoyait ses élèves. Mais il pouvait bien se permettre de tutoyer Arthémis, après tout, elle était son amante et il lui avait même pris sa virginité. Bien que tout son être était inexorablement attirée vers la jeune femme, il essayait de garder un temps soit peu le contrôle de lui-même et de son corps. Quand elle lui aurait dit ce qu’elle voulait de lui, il pourrait aviser par la suite.

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▬ Arthemis & Salazar ▬
Mords moi sans hésitation.

Enfin, le professeur relève la tête de sa paperasse. Un sourire s'étire sur mes lèvres, le laissant me jauger de là où il est. Nul doute qu'il sait pourquoi je suis toujours là, mais il préfère probablement jouer la carte de la sécurité en restant loin de mes ondes tentatrices. Mon regard se fait plus audacieux et je profite qu'il se lève et fasse le tour de son bureau pour détailler de façon plus approfondie ses vêtements qui serrent son corps. Ils sont en trop. Je rêve de les lui retirer. Avec les dents. Sa toute première question à mon égard me fait hausser les sourcils d'amusement. Il ne pouvait pas trouver meilleure idée pour entrer dans le vif du sujet. Doucement, je décroise mes jambes et passe ma main dans les cheveux pour les défaire. Lentement, mes boucles blondes glissent sur mes épaules et dans mon dos, jusqu'à mes fesses. Un sourire de chipie découvre mes dents alors que je réponds, avec une voix pleine de sous-entendus.

« Oh mais bien sûr que si, j'ai faim... Je suis affamée. »

Du bout d'un doigt, je pousse la bretelle de ma robe, découvrant mon épaule et mon cou. Pourrais-je avoir l'air plus explicite que ça ? Non, je ne crois pas. Je mordille légèrement ma lèvre inférieure avant de poursuivre.

« Voici donc ma question... »

Je retire l'autre pan de ma robe et découvre mes nouveaux sous-vêtements rouge sang, recouvrant comme ils le peuvent le haut de ma peau laiteuse.

« Comment vous trouvez cette nouvelle lingerie ? La vendeuse m'a dit que c'était un peu trop vulgaire... »

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« Oh mais bien sûr que si, j'ai faim... Je suis affamée. »

Salazar ne put s’empêcher de sourire en coin. Il suivit du regard ses cheveux tomber en cascade dans son dos. Il pouvait presque sentir leur odeur de là où il était. Affamée… Oui elle semblait l’être. Cela ne se voyait rien qu’à la façon dont elle le regardait. Il ne dit rien, il se contenta de la regarder, attendant la suite, qu’il sentait être tout à fait délicieuse.

« Voici donc ma question... »

Salazar haussa un sourcil quand Arthémis dévêtit le haut de son corps. Il observa avec envie sa peau laiteuse découverte, et fut frappée par la couleur rouge qui ressortait sur sa peau si blanche. Il ne l’aurait jamais pensé aussi dévergondée. Surtout avec son professeur de potions. C’était une bien vilaine fille mais Salazar adorait ça.

« Comment vous trouvez cette nouvelle lingerie ? La vendeuse m'a dit que c'était un peu trop vulgaire... »

Il s’avança doucement vers elle. Il attrapa le bas de sa robe pour la remonter jusqu’au-dessus de ses genoux pour lui faire écarter les jambes pour se glisser entre elles. Il caressa doucement sa cuisse puis passa sa main dans les cheveux dorés de son élève, caressant les boucles blondes qui retombaient, appréciant leur douceur, leur odeur… Il caresse doucement son cou d’un doigt, passe sur son épaule.

« Vulgaire ? Je ne dirai pas ça. J’aurai plutôt dis… provoquant, aguicheur… qui me rend totalement fou… Mais… C’est dommage, je ne vois que le haut… Il faut que je vois dans la totalité pour te donner une vraie réponse objective… »

Il sourit et attrape le bas de la robe pour la faire passer par-dessus la tête d’Arthémis et il la laissa tomber sur le côté, admirant le corps à moitié nu de son élève avec une envie non dissimulée. Il posa une main sur l’un de ses seins couverts par le tissu et le caressa du pouce, posant son autre main sur sa cuisse qu’il caressa doucement. Il glissa ensuite ses deux mains dans la chevelure blonde et rapprocha la tête de la jeune fille comme s’il allait l’embrasser mais il s’arrête à quelques millimètres de ses lèvres.

« Tu es absolument magnifique comme ça… Mais tu ne seras jamais aussi belle qu’entièrement nue. »

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Mords moi sans hésitation.

J'aimerais pouvoir penser que cette situation est trop risquée, que je devrais m'arrêter là et mettre un terme à notre histoire... Mais j'en suis bien incapable. Si je suis celle qui est en partie vélane, j'ai le sentiment que c'est lui qui m'a ensorcelée et non l'inverse. J'ai pourtant du respect pour sa femme et pour ses enfants qui sont pour la plupart des camarades, mais... Salazar est ma drogue. Mon irrésistible moment de bonheur. Dès que ses mains parcourent mon corps, j'oublie tout le reste. Plus d'obligations, plus de devoirs, plus d'ennuis superficiels. Juste lui et moi, et nos respirations en harmonie. Un sourire s'étire sur mes lèvres au fur et à mesure de ses paroles. Ses mains courent sur moi avec une incroyable douceur et je me sens fondre sous son regard. Comment ne pas se sentir belle, quand un tel homme vous regarde de cette façon ? Un sentiment de frustration me happe lorsque ses lèvres s'arrêtent, si proches et pourtant si loin des miennes. Je veux l'embrasser. Je veux être sienne, une fois encore, à l'abri des regards.

« Il ne tient qu'à vous de remédier à cela... » Je murmure avec un sourire taquin.

Je ne crains pas ma propre nudité. Comme toute vélane qui se respecte, j'ai une grande assurance par rapport à mon corps. Je me sais belle. Je me sais naturelle. Je sais que Salazar est sous mon charme et que je n'ai rien à craindre de son regard. Déterminée à savourer cet instant tout autant que mon beau professeur, je lui ôte son haut et le laisse tomber au sol pour pouvoir mieux passer des mains délicates sur son torse musclé. Existe-t-il un homme plus séduisant au monde ? Je ne crois pas. Cela dit, je ne suis peut-être pas très objective à ce sujet. Je peux me voiler la face, dire que ce n'est que physique, la vérité est toute autre. Je l'aime. Je l'aime de toute mon âme. Je veux être sienne et uniquement sienne. Je sais que c'est impossible... Alors je prends ce qu'il peut me donner. C'est toujours mieux que rien.

« En vérité, je ne suis jamais aussi belle que lorsque nous ne faisons qu'un. » Je chuchote en mordillant délicatement la peau au creux de son cou.

Peut-on mourir de désir et d'amour pour quelqu'un ? En cet instant, j'y crois.

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Ce n’était pas la première fois que Salazar entretenait une relation avec une élève, et encore moins une relation extra conjugale. Ce n’était pas comme s’il éprouvait des remords ou des scrupules, il avait dépassé tout cela depuis bien longtemps. La dernière fois qu’il avait couché avec une élève, elle était tombée enceinte de lui, et maintenant elle était mariée à Malefoy… Pauvre enfant, mais c’était le jeu. Il était dangereux d’avoir une liaison avec Salazar, de tous les points de vue, elle était prévenue dès le début. Et il se doutait bien qu’Arthémis en était consciente. Mais, c’est aussi ce qui devait l’attirer. Quoiqu’il en soit, et peu importe ce qui la motive, Salazar ne se plaignait pas de cette délicieuse maîtresse. Elle était comme il les aimait, joueuse, obscène, qui n’a pas froid aux yeux, et surtout, magnifique. Outre le fait qu’elle était une vélane, elle avait une plastique vraiment attirante et que Salazar appréciait grandement. Elle ne ressemblait pas au type de femme qui le rendait fou, mais elle était tout de même très belle et Salazar n’irait pas le démentir.

« Il ne tient qu'à vous de remédier à cela... »

Il sourit, amusé par sa répartie. Toutefois, il ne se fit pas prier et entreprit effectivement de finir d’effeuiller la jeune femme jusqu’à ce qu’elle ne soit plus couverte d’aucun tissu. Il observa avec appétit et intérêt le corps dénudé de la jeune femme et passa ses mains un peu partout, profitant du velouté et de la douceur de sa peau de fille pas tout à fait femme encore. Il se laisse faire, lorsqu’elle lui retire sa chemise, il n’y avait pas de raison à ce qu’il soit le seul à s’amuser après tout. Surtout lorsque c’était agréable comme maintenant. Il glisse ses mains sur ses cuisses et d’un mouvement un peu sec, il la rapproche de lui en lui écartant davantage les jambes. Quitte à ce qu’elle s’offre à lui, autant qu’elle le fasse totalement, sans gêne et sans pudeur, mais elle n’en avait jamais vraiment fait preuve de toute manière. Encore quelque chose qu’il aimait beaucoup chez elle.

« En vérité, je ne suis jamais aussi belle que lorsque nous ne faisons qu'un. »

Il sourit et glissa une main dans sa chevelure brune avant de tirer sèchement la tête en arrière, la retenant fermement. Il l’observa un moment sans rien dire, ni bouger. Il prit sa lèvre inférieure entre ses dents et la mordilla de manière sensuelle.

« Je suis d’accord avec toi… mais tu sais bien que je n’aime pas lorsque la pénétration est trop précoce, sauf quand je le décide. Mais vu que j’ai pris la peine de de déshabiller, j’ai envie qu’on joue un peu avant. »

Salazar était très dominateur, et en général, ses conquêtes obéissaient à tous ses désirs, sinon, il en changeait de maîtresse.

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▬ Arthemis & Salazar ▬
Mords moi sans hésitation.

La réaction de Salazar est immédiate et sans appel. Tel un cobra menacé, il se dresse fièrement et son regard brûle d'une intensité rare. Je l'ai piqué dans son désir volontairement. C'est un jeu dangereux auquel j'aime me vouer lorsqu'il est question de mon ténébreux professeur. Inutile de le nier, je suis prisonnière de son charme depuis longtemps. Si je ne suis qu'une simple maîtresse à ses yeux, il est tout mon univers. Je jalouse sans efforts toutes celles qui ont droit à son attention lorsque je demeure cachée dans l'ombre. Car je ne suis pas assez naïve pour ignorer toutes celles qui sont probablement dans la même situation que moi. Salazar est un homme à femmes. Ce n'est pas un secret et ses nombreux enfants bâtards en sont la preuve irréfutable. Est-ce-que je le blâme pour cela ? Non. S'il n'était pas si lubrique et déloyal, je n'aurais jamais connu les merveilleux plaisirs charnels au creux de ses étreintes brèves mais intenses.

« Vos désirs sont des ordres...professeur. » Je réponds avec une pointe d'insolence dans la voix qui contraste avec mes paroles soumises.

Que ça prenne une seconde ou une heure, je sais qu'une fois encore je serai sienne. Et pendant quelques instants, il sera un peu mien aussi. Cette idée me fait frissonner d'impatience. Je ne déteste pas quand Salazar me tire les cheveux de la sorte. Je n'ai pas spécialement mal, et j'apprécie ce trait dominant de son caractère. Personne ne lui dicte ce qu'il doit faire ou quand il doit le faire. Il prend les décisions. J'aimerais pouvoir en faire autant dans mon quotidien. J'admire sa puissance, le feu qui anime son âme. J'aimerais, parfois, m'approcher de cette flamme, quitte à me brûler.

D'un geste tendre et délicat, je passe ma main sur le mélange de tissu et de cuir noirs qui composent sa tunique. De mes doigts agiles, j'en défais les boutons un à un du haut vers le bas. Je prends mon temps, appréciant le torse finement musclé qui se dévoile peu à peu. Sa peau est si pâle...si similaire à la mienne... Je me demande à quoi ressemblerait notre enfant si Salazar venait à créer en moi en énième bâtard. Ma famille serait dévastée, je perdrais probablement tous mes droits et mes richesses, mais quelle merveille cela serait d'avoir une partie de lui qui soit entièrement à moi. Mais ce ne sont que divagations. Depuis des mois que notre relation dure, aucune grossesse n'a pointé le bout de son nez. Devrais-je m'en inquiéter ? Peut-être. Salazar étant très loin d'être stérile, j'espère que je n'ai pas d'ennuis de fertilité.

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Salazar a toujours pris la peine de jouer un peu avec ses amantes. C’était toujours plus amusante. Il n’avait pas des liaisons juste pour dire qu’il en avait, mais parce qu’il aimait prendre du plaisir, parce que la luxure était probablement un des péchés qu’il aimait le plus. Oh il en appréciait beaucoup, c’était une évidence. Mais en présence de belles femmes, c’était celui qu’il voulait exploiter. Et Arthémis était de loin une belle femme. Il n’avait pas pour habitude de prendre régulièrement ses amantes, bien peu passaient dans sa couche plus d’une fois. Salazar aimait les femmes qui savaient jouer de leur corps, qui n’avaient pas de complexe et qui s’abandonnaient au plaisir. Il n’aimait pas les gentilles filles propres sur elle et trop gentilles. Enfin, il les aimait juste pour les rendre vilaines. Pour prendre ce qu’il y avait de pure en elles et en faire des dévergondées. Cela l’amusait énormément.

« Vos désirs sont des ordres...professeur. »

Il sourit légèrement. C’était ce genre de réponses qu’il appréciait de la part d’Arthémis. En général, il quittait ses maîtresses quand elles commençaient à l’ennuyer sur le plan charnel, mais pour le moment, Arthémis ne l’ennuyait pas. Au contraire, elle arrivait toujours à raviver les choses, à l’émoustiller, et c’était une bonne chose. Surtout si on voulait rester son amante. Il ne faisait pas dans la charité, il s’en moquait de briser des cœurs, il était égoïste et égocentrique, et il l’assumait parfaitement. Il n’y avait que son propre plaisir qui comptait, il ne prenait pas la peine de s’intéresser aux autres. Enfin, évidemment, il savait tout de même accorder de sa personne à ses enfants, et il se souciait de chacun d’entre eux, ou presque.

Mais ce n’était guère le moment de penser à tout cela, il y avait plus intéressant pour le moment. Il la laisse lui ôter sa chemise sans bouger, continuant de garder son regard fixé sur elle. Il ne sait pas encore combien de temps aller durer cette énième entrevue, mais cela n’avait pas grande importance, Salazar avait toujours fait ce qu’il voulait, quand il le voulait. C’était ainsi, c’était comme ça. Il ne prenait ordre de personne, et nul homme ne pouvait lui donner des interdictions. Il enroula une de ses mèches de cheveux autour de son index, il avait envie de prendre son temps pour cette fois. Il pouvait arriver qu’il n’accorde aucune importance aux préliminaires, mais ce jour-ci, ce n’était pas le cas. Il enroula ensuite ses doigts autour de sa gorge pâle et délicate, sans serrer. Collant ses lèvres contre les siennes, sans l’embrasser pour autant.

« Tu es une bien vilaine fille… mais c’est ce qui me plaît. »

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Avec une lenteur calculée, je fais glisser la chemise de mon professeur de potions vers le sol. Mes mains redécouvrent son torse aux muscles secs et bien dessinés, caressant chaque sillon, chaque parcelle de sa peau couleur porcelaine. Arrivés en bas, mes doigts agiles s'occupent du lacet de son pantalon. Je le déshabille intégralement sans quitter son regard des yeux une seule seconde. Je me noie dans ses yeux bleus et brillants de désir. J'aime avoir ce pouvoir d'attraction sur lui. Pendant ces instants, je me sens irrésistible dans ses bras. Mon corps frissonne au contact de ses lèvres, pas tout à fait assez appuyé pour me contenter, mais suffisamment pour que mes neurones se mettent à sautiller dans tous les sens. Mes hormones se mettent à bouillir et à dégager cette aura si particulière qu'ont les velanes. Même si je n'en suis une qu'en partie, cela ne m'empêche pas d'avoir le puissant pouvoir d'attraction typique de cette espèce.

« Alors soyons vilains ensemble... » Je murmure avant de l'embrasser.

Après cet instant, je ne suis plus certaine de réfléchir convenablement. Mon cerveau s'est mis en veille et seules mes envies primaires guident mes gestes. Ensemble, nous visitons un peu chaque espace de la salle de cours, sur les tables, sur son bureau, contre les murs, sur le sol... Tout est lent et sensuel, je me sens comme sur un nuage, ou plutôt DANS un nuage, entourée d'un brouillard qui me fait perdre toute notion du temps et de l'espace. Je me fiche d'où nous sommes, de quelle heure il est. Tout ce que je sais, c'est que nos étreintes passionnées révolutionnent mon plaisir à plusieurs reprises. Lorsque finalement nous nous étendons l'un contre l'autre, essoufflés mais comblés, je reviens un peu à moi. Du bout de mes doigts, je caresse le dos musculeux et légèrement transpirant de mon merveilleux amant. Je l'aime. Je ne devrais pas, je le sais, et jamais il ne me rendra ces sentiments, mais c'est une certitude malgré tout. Je l'aime de toute mon âme.

« Je vous aime. » Je me confesse, un sourire béat aux lèvres.

Je ne crains pas de le lui avouer, et je sais qu'il ne se sentira pas obligé de me répondre un mensonge. Je n'attends rien de lui. Je voulais juste qu'il le sache. Notre relation est peut-être malsaine, mais je ne l'échangerais contre rien au monde.

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