« I am not some broodmare. » ▬ Salazar

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▬ Cassiopeia & Salazar ▬
I am not some broodmare

Comme ses élèves étaient à présent en cours d'escrime à l'extérieur de château, Cassiopeia s'autorisait enfin une pause dans son bureau. La mâtiné avait été longue, une suite continue de cours à donner, de différents niveaux. Nul doute que la fatigue qu'elle ressentait venait davantage de l'absence de déjeuner dans son estomac que d'une réelle surcharge de travail. La dame n'était pas du genre à être exténuée pour si peu. Des journées bien remplies, elle en avait vécues des pires que celle-ci et sans verser une seule goutte de sueur. Le travail acharné ne lui avait jamais fait peur avant, ce n'était pas maintenant que ça allait commencer. Assise dans un coin de la pièce, près du moucharabieh (un mur à motifs fait de trous qui laissent entrer la lumière, voir le gif plus haut), Cassiopeia dégustait une petite coupe de bon vin rouge que lui avait offert Helga. Parce qu'elle était enfin détendue et entourée d'un calme profond, elle sursauta lorsque quelqu'un utilisa le heurtoir de la porte. Qui donc pouvait bien vouloir la voir à cet instant ? Elle n'attendait personne. Cependant, en excellente hôtesse, elle ouvrit la porte d'un léger mouvement de la main.

« Entrez. » Dit-elle à la personne sur le palier.

La surprise ne fut pas si grande que ce qu'elle craignait lorsque son regard se posa sur son curieux invité. Comme ils se voyaient régulièrement aux heures des repas ainsi que dans la salle des professeurs, Cassiopeia s'intriguait de la présence de Salazar Serpentard dans son bureau privé. Quelle excellente raison justifiait-elle qu'il se soit déplacé jusqu'ici ? Il était rare qu'il sorte de ses cachots dans la journée, comme un vampire qui craindrait la lumière du jour. La dame haussa un sourcil intrigué et lui indiqua le confortable fauteuil face à elle.

« Installe toi. Tu veux un verre ? » Dit-elle aimablement.

Ce n'était pas dans ses habitude d'être sympathique avec ce collègue, mais elle préférait commencer par lui laisser le bénéfice du doute.

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But I must explain to you how all this mistaken idea of denouncing pleasure and praising pain was born and I will give you a complete account of the system, and expound the actual teachings of the great explorer of the truth, the master-builder of human happiness. No one rejects, dislikes, or avoids pleasure itself, because it is pleasure, but because those who do not know how to pursue pleasure rationally encounter consequences that are extremely painful.

Salazar avait envie de les étrangler, ces sales petits morveux. Plus bêtes les uns que les autres… Le pire c’est que dans le lot il n’y en avait pas un pour rattraper l’autre. Il regarda les visages apeurés des premières années qu’il avait en face de lui. Oui, ils pouvaient avoir peur car Salazar retenait à grande peine de tous les tuer pour les offrir à manger à Silver. C’est qu’il grandissait vite ! Salazar soupira, il détestait avoir à faire classe aux Gryffondors et aux Poufsouffles, il les trouvait tellement peu intéressants. Au moins il se consolait e se disant que l’heure d’après il aurait les Serdaigle et les Serpentard. Il n’était pas moins dur avec ces derniers, il ne leur lançait pas de regards méprisants qui vous faisait regretter le jour de votre naissance voilà tout.

Enfin ce satané cours se termina et les élèves filèrent avec une vitesse étonnante, seul quelques Gryffondor essayaient de faire les fiers pour faire honneur à leur directeur de maison. Cet idiot de Godric… Salazar attendait avec impatience le jour où il pourrait le tuer… En parlant de Godric, cela faisait longtemps qu’il n’avait pas rendu une petite visite à sa femme, Cassiopeia. Car si il ne pouvait pas supporter la présence du blondinet sans cervelle, il n’en était pas de même avec sa femme. Salazar se demandait toujours quelle malédiction avait frappée la dame pour avoir un mari pareil. Au moins elle n’avait aucun mal pour le mener pas le bout du nez, il était si stupide.

Salazar prit donc la décision d’aller voir la lionne dans son bureau puisqu’elle devait être en pause, elle ne serait absolument pas ravie de le voir, mais ce n’est pas comme si il se souciait de l’avis des autres. Arrivé devant son bureau, il toqua à la porte et entra quand on le lui dit. Il afficha son plus beau sourire quand il fut en face de la blonde.

« Installe toi. Tu veux un verre ? »

Salazar s’installa en face d’elle mais déclina son invitation d’une main, peu enclin à boire tout de suite. Il se contenta de la détailler sans aucune pudeur, ce n’est pas comme si il en avait déjà fait preuve de toute façon. Au début, il avait voulu séduire Cassiopeia car l’idée de rendre Godric cocu était tout à fait alléchante, aujourd’hui il le voulait toujours mais aussi pour lui-même, il est vrai que Cassiopeia était une très belle femme.

« Non merci ma chère, je te remercie. Tu es très en beauté aujourd’hui. »

Il savait pertinemment que Cassiopeia allait plus ou moins poliment le remettre à sa place, mais cela faisait aussi parti du jeu. Plus elle lui résisterait et plus il insisterait, jusqu’à ce qu’elle cède, car il comptait bien la faire céder à ses avances. .

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▬ Cassiopeia & Salazar ▬
I am not some broodmare

Cassiopeïa ne s'offusqua pas du refus de Salazar à s'installer ou à l'accompagner avec un verre de vin. En revanche, le regard insistant qu'il fit glisser sur sa silhouette l'agaça davantage que ce qu'elle acceptait de montrer. Le coin de sa bouche tressauta, hésitant entre la grimace et le sourire. Personne au château n'ignorait les mœurs légères de Salazar, surtout parce que des héritiers illégitimes semblaient sortir de nul-part chaque année et agripper à lui comme des tiques. Elle, au moins, avait la chance d'avoir un nombre précis d'enfants, tous à elle et à Godric. Elle ne s'imaginait pas un jour s'offrir à quelqu'un d'autre qu'à son époux, combien même leur relation demeurait dénuée d'amour véritable. Leur amitié et leur respect mutuel semblaient suffire. Cassy soupira et laissa son collègue la déshabiller du regard, puisque de toute façon il n'aurai rien d'autre que son imagination pour satisfaire ses désirs malsains et insatiables.

« Je te remercie. Dommage que je ne puisses pas te retourner le compliment, mon cher. » Dit-elle avec un grand sourire provocateur.

La répartie cinglante faisait partie des armes favorites de Cassiopeïa. Pour elle, utiliser la baguette pour se défendre était une faiblesse. sa langue pouvait - la plupart du temps - blesser plus profondément et plus durement que n'importe quel sortilège. Cependant, la haine qu'elle témoignait inlassablement à Salazar n'était pas vraiment sincère. Il lui arrivait malgré elle d'apprécier ce jeu de chat et de souris. Elle aimait le repousser presque tout autant qu'elle aimait le voir la pourchasser. Au fond, s'il se mettait à arrêter de la désirer, elle se sentirait malheureuse. Bien sûr jamais elle ne succomberai à la tentation, mais Cassy aimait se sentir aimée et appréciée pour sa beauté. Une sorte de petite vanité personnelle. Malgré ses paroles, elle laissa son regard détailler sans pudeur le torse musclé de Salazar, l'imaginant sans ses vêtements. Un sourire satisfait s'étira sur ses lèvres et elle porta de nouveau la coupe de vin à ses lèvres.

« Je suppose que tu n'es pas monté tout en haut de cette tour dans l'unique but de vanter ma beauté, n'est-ce-pas ? Que veux-tu réellement qui nécessite une telle ascension ? Tu es bien loin de tes précieux cachots. » Remarqua-t-elle.

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« Je te remercie. Dommage que je ne puisses pas te retourner le compliment, mon cher. »

Salazar sourit, habitué à ce genre de remarques de la part de la blonde. Venant de quelqu’un d’autre il l’aurait sans aucun doute très mal pris. Mais bizarrement, venant de Cassiopeia il l’acceptait avec grand plaisir. C’était comme une sorte de rituel entre eux. Salazar essayait de la séduire et Cassiopeia… Cassiopeia le repoussait toujours avec beaucoup d’entrain. Salazar pourrait très bien abandonner mais l’idée d’avoir la femme de Godric et une Malefoy de surcroît était une idée bien trop alléchante pour être abandonnée. Il était certain qu’un jour il la ferait craquer. Mais il fallait qu’il change de tactique… Peut être qu’en lui accordant moins d’importance, en l’ignorant, ça serait elle qui viendrait à lui. Il essaierait cette méthode plus tard, la prochaine fois qu’ils se verraient.

« Ma chère Cassiopeia, toujours en train de cracher ton venin. Tu serais tellement plus à ta place dans la maison Serpentard que Gryffondor… Tu le vois bien tout nous réunis alors pourquoi t’obstines tu à me résister… on passerait de si bons moments si tu acceptais de succomber. »

Il avait conscience qu’il pouvait dire ce qu’il voulait, elle ne changerait pas d’avis mais qui ne tente rien n’a rien. Cassiopeia serait le clou de sa collection si elle acceptait de lui tomber dans les bras. Il la ferait se sentir aimée comme jamais Godric ne l’avait fait. Salazar était réputé pour être un amant hors du commun, il le démontrait sans cesse. Cassiopeia ne perdrait rien à cette étreinte, au contraire !

« Je suppose que tu n'es pas monté tout en haut de cette tour dans l'unique but de vanter ma beauté, n'est-ce-pas ? Que veux-tu réellement qui nécessite une telle ascension ? Tu es bien loin de tes précieux cachots. »

Salazar sourit en sentant le regard de la blonde sur lui. Elle pouvait dire ce qu’elle voulait, il lui plaisait. Il ne comprenait décidemment pas pourquoi elle s’acharnait à lui résister. Ce n’est pas comme si elle était amoureuse de Godric, cela se voyait qu’il n’y avait aucun amour dans leur couple. Il laissa un sourire en coin et un brin coquin se peindre sur ses lèvres. Il contourna le bureau massif pour se poster près de la femme. Il posa une main sur le dossier et se pencha jusqu’à pouvoir frôler son oreille de ses lèvres.

« Tu sais bien que je ne suis là que pour toi Cassy. Allons je t’en prie, cesse de me résister je sais bien que je te plais. Si tu me laissais faire je ferai de toi une femme comblée. Je te comprends bien mieux que ton mari. Il ne sait pas comment te combler, te rendre heureuse complètement, moi je saurai le faire si seulement tu cessais de t’entêter. »

Il avait parlé, doucement, presque susurrer ses paroles. Il déposa ensuite un baiser très léger, juste un smack en dessous de son oreille puis se redressa, un sourire collé aux lèvres.

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▬ Cassiopeia & Salazar ▬
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Cassiopeïa avait envisagé plusieurs fois de se laisser tenter par la proposition de Salazar, car il fallait bien l'admettre, l'homme avait des arguments plutôt convaincants. Mais sa place n'était pas avec les Gryffondor par accident. Sa loyauté envers son époux ne connaissait pas de faille et l'absence d'amour entre eux ne rendait pas l'acte charnel moins agréable. L'amour était une faiblesse qui n'existait pas dans leur couple, aussi étaient-ils vraiment parfaitement unis, respectueux et fidèles l'un à l'autre. Cela dit, Cassy n'était pas contre l'idée de laisser le serpent lui faire la court, juste pour pouvoir mieux écraser tous ses espoirs plus tard. Aussi ne fut-elle pas surprise lorsqu'il contourna la table pour se placer dans son dos et chuchoter de quoi faire fondre un glacier au creux de son oreille. Elle n'essaya pas de le repousser, car au fond, il n'y avait pas de mal à se faire un peu de bien. Un frisson parcourut sa peau fine, partant de là où les lèvres de Salazar avaient laissé un baiser chaste, dans son cou, derrière son oreille. Un mince sourire songeur s'étira sur ses lèvres, alors qu'elle n'y songeait en fait pas du tout. Sa décision était prise, mais pourquoi ne pas faire durer le plaisir ? Ce n'était pas tous les jours que le serpent prenait la peine de grimper jusqu'ici disperser son venin.

« Oh Saly... » Soupira-t-elle.

Très discrètement, elle tira de sous la table une grande épée au manche doré qui lui appartenait. D'un geste vif comme un éclair, elle colla la lame affûtée sous le bras de Salazar. Pourtant, elle ne s'était pas levée et ne s'était pas retournée non-plus. L'escrime, c'était sa spécialité. En fait, Cassiopeïa avait souvent songé qu'elle aurait du naître homme, car elle aimait davantage se battre que passer sa journée à coudre. Un sourire carnassier de lion sauvage s'étira sur ses lèvres rouges et elle continua, sur le même ton suave que précédemment.

« Saly... Si tu ne veux pas finir manchot, tu devrais envisager de retirer ta main de mon dossier, pour commencer... »

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« Oh Saly... »

Il sourit, espérant que cela soit de bon augure, qu’il réussisse enfin à la faire céder. Auquel cas, il ne saurait plus quoi faire, il avait dévoilé toutes ses cartes. Qu’est-ce qu’elle voulait ? Qu’il se mette nu devant elle ? S’il n’y avait que cela il pouvait s’exécuter tout de suite, il n’y avait aucuns problèmes. Et il était sûr que Cassiopeia apprécierait grandement ce qu’elle verrait. Mais quand il sentit le contact froid du métal au niveau de son bras, il se demanda ce qu’il s’était passé.

« Saly... Si tu ne veux pas finir manchot, tu devrais envisager de retirer ta main de mon dossier, pour commencer... »

Bon, apparemment ce n’était toujours pas pour cette fois. Et bien tant pis, cela ne serait pour jamais, il en avait assez de lui courir après sans rien en échange. Ce n’était pas la seule femme de Poudlard, il trouverait bien quelqu’un. Une autre amante, il avait envie de nouveauté, il en avait assez des anciennes. Oui voilà, il allait se trouver une nouvelle jeune et belle amante, pourquoi pas une élève… La dernière fois cela s’était plutôt mal passé certes mais… les élèves de cette école étaient tellement jolies, et il savait qu’elles le désiraient.

Il soupira et s’exécuté, enlevant sa main et s’écarta de Cassiopeia pour reprendre sa place d’origine. Finalement, elle était très bien avec Godric, aussi insupportable que lui… Il ne fallait pas s’étonner s’il avait des envies de meurtres sur les enfants Gryffondor.

« Très bien, comme vous voudres Lady Gryffondor. Je te laisserai tranquille dorénavant, tu seras aussi invisible et insignifiante pour moi qu’Helga Poufsouffle cela te convient-il ma chère ? »

Sans attendre de réponse il allait partir mais il s’arrêta devant la porte et fit demi-tour se postant devant-elle.

« Ah j’oubliais. Si tu ne souhaites pas que ton insupportable fils meurt prématurément tu ferais mieux de le tenir en laisse, tout comme ta peste de fille. Je me retiens de les tuer à chaque fois que je les ai en cours, si leur comportement ne change pas rapidement, ils ne seront plus admis dans ma classe et sache que je ne suis pas le seul enseignant à m’en plaindre. »

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▬ Cassiopeia & Salazar ▬
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La dame se sentit relativement soulagée lorsque Salazar retira finalement son bras mortellement menacé, mais en même temps, peut-être un peu déçue. S'il ne voulait définitivement plus être son jouet, c'était bien triste. Cassiopeïa aimait pourtant beaucoup leurs joutes. Cela dit, elle comprenait que ses tentatives avortées finissent par lasser le fondateur. Tant pis. De toute façon, il fallait bien que ça arrive un jour, comme elle n'aurait jamais cédé. Satisfaite d'elle-même, elle rengaina son épée sous la table, là où elle demeurait toujours à porté de main. La lionne se sentait nue sans sa précieuse lame. Elle l'emportait toujours partout, cachée sous ses épaisses robes. C'était un aspect de son caractère qui plaisait beaucoup à Godric. Cassiopeïa était une guerrière avant tout et si elle n'avait pas de réelles griffes, elle savait néanmoins lacérer la chair de ses ennemis avec précision. Tout en voyant Salazar s'éloigner du bureau, elle se resservit une coupe de vin bien méritée. Tant pis si elle s'enivrait un peu, il n'y avait pas de mal à cela. Pourtant, elle qui se croyait enfin débarrassée du serpent, déchanta rapidement. Celui-ci fit demi-tour et revint sur ses pas, afin de critiquer ses enfants. Les ongles manucurés de la lady se resserrèrent et grincèrent atrocement sur la coupe en métal. De tout l'univers, de toutes les tortures, de toutes les infamies, Cassiopeïa savait tolérer beaucoup de choses, mais pas que l'on s'attaque à sa famille. La menace de Salazar, bien qu'exagérée, sonnait d'une façon atrocement sincère. Le regard de la dame changea et s'assombrit.

« La façon dont Godric et moi élevons nos enfants ne te concerne pas. Disparais avant que je ne change d'avis à propos de l'endroit à trancher avec mon épée. » Dit-elle sur un ton glacial.

La belle femme n'était d'ordinaire que chaleur, douceur, élégance, alors cet aspect froid de sa personnalité avait tout pour surprendre et rendre ses adversaires méfiants. Nulle hésitation dans son regard, sa menace était réelle. Salazar ne serait pas le premier homme à perdre ses bijoux de familles de la main de Cassiopeïa. Elle était forte et indépendante, un feu ardent vivait dans son coeur.

« Hors de ma vue. »

Sa voix claqua dans la pièce, telle un fouet.

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« La façon dont Godric et moi élevons nos enfants ne te concerne pas. Disparais avant que je ne change d'avis à propos de l'endroit à trancher avec mon épée. »

Salazar sourit intérieurement. Il était certain qu’elle allait s’énerver comme ça. C’était tellement facile de lui faire faire ce qu’il voulait… Il savait quels mots employés pour mettre en colère la plupart des gens qu’il connaissait. Salazar savait que la plus grande faiblesse de Cassiopeia était ses enfants. Si on voulait l’atteindre, il suffisait de s’en prendre à ses lionceaux. Il n’était nullement inquiet par sa menace, ce n’est pas comme si une femme ferait quoique ce soit contre lui, et Cassiopeia avait trop tendance à se croire invulnérable et plus forte que n’importe qui. Godric l’avait très mal dressée, les femmes, il fallait les remettre à leur place et Cassiopeia ne l’avait pas assez été.

« Je dis juste que vos rejetons sont insupportables et qu’ils perturbent mes cours, au détriment des autres élèves. Et ce n’est en aucun cas parce qu’ils sont les enfants d’un fondateur qu’ils peuvent se permettre tout et n’importe quoi. Et je te conseille vivement de rester à ta place Cassiopeia… Tu pourrais très bien être démunie de tes fonctions et expulser, ne va pas croire que tu es à l’abri en était mariée à tête brûlée… Personne ne l’est. »

Salazar a parlé d’un ton très calme, ne laissant aucune animosité dans sa voix. Il n’a pas envie d’aggraver encore plus les choses, il sait que Cassiopeia peut être dangereuse même s’il n’en a pas peur comme l’autre imbécile de lion.

« Hors de ma vue. »

Salazar sourit, il allait partir de toute façon, cette entrevue n’avait aucun sens. Il était venu pour jouer un peu avec elle, mais il en avait assez. Autant l’ignorer à partir d’aujourd’hui. C’est ce qu’il ferait. Il ignorerait Cassiopeia comme il le faisait avec son idiot de mari. Il en avait plus qu’assez de perdre son temps avec la famille Gryffondor.

« Ce n’est pas comme si je voulais rester ici plus longtemps avec toi. Sur ce, bonne journée. »

Il quitte ensuite la pièce, retournant dans ses cachots.

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