« La tension à son paroxysme. » ▬ Gwendall

THE NIGHT IS DARK AND FULL OF TERRORS

▬ Engharad & Gwendall ▬
La tension à son paroxysme.

Engharad était dans la grande salle, un peu à l'écart des autres élèves de sa maison. Du bout des lèvres, il buvait une simple tasse de thé, les yeux rivés sur un livre ouvert devant lui. Sérieux et appliqué, il révisait pour ses cours de la journée. Malgré ce qu'il prétendait, il n'était pas naturellement quelqu'un d'aussi doué que ses résultats laissaient entendre. Il ne devait ses bonnes notes qu'à d'intenses séances de travail et de grands efforts de concentration. C'était son côté assidu au travail qui lui avait valu le titre de préfet et il y tenait beaucoup. Cela le confortait dans l'idée qu'il avait bien plus sa place en héritier de Serpentard que ce maudit Sayanel bon à rien. Il daigna cependant lever les yeux lorsque Godric se leva de ton trône, au bout de la salle. Comme tous, il accorda son attention au fondateur de Poudlard, puisqu'il ne se levait ainsi que pour des annonces officielles. Tout ce qu'il espérait, c'était que le chef de famille Gryffondor n'allait pas rajouter des clauses au règlement. Les tensions de ces dernières semaines dans l'écoles étaient suffisamment désagréables.

« Ais-je l'attention de tous ? Oui ? Parfait. Comme vous tous le savez, toute bonne famille espère toujours voir son héritier passer à l'âge adulte. Si annoncer un mariage a toujours été un bonheur pour moi, je ne cache pas ma joie renouvelée aujourd'hui alors que j'annonce les fiançailles de mon propre fils : Gwendall. Lui et la délicate Sigrid Weasley sont officiellement fiancés. Applaudissons-les bien fort. » Déclara le grand blond en applaudissant en premier.

Toute l'assemblée se mit à exprimer ses félicitations au couple, enfin, en partie. Engharad avait plutôt envie de vomir dans sa tasse à thé désormais vide. Gwendall Gryffondor et Sigrid Weasley ? Mais qui diable pourrait avoir l'idée de faire un mariage aussi étrange ? Le serpentard savait de source sûre que son rival avait des sentiments pour Grace. L'ignorer de la sorte, c'était du foutage de gueule. Même avec toute la haine qu'il ressentait pour l'héritier Gryffondor, Engharad ne réussissait qu'à avoir de la pitié pour lui. Il le chercha du regard, se demandant comme l'intéressé en question prenait cette annonce officielle de bon matin avant les cours. Plutôt brutal, non ? Récemment, lui-même avait échappé de justesse à cette mascarade lorsque sa future fiancée Helena Serdaigle s'était avéré être sa demi-sœur. En soi, vu que son père culbutait toutes les femmes à sa porté, il n'était même pas vraiment surpris. C'était plutôt les filles qui n'avaient pas le même sang que lui qui se faisaient rares.

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La tension à son paroxysme

But I must explain to you how all this mistaken idea of denouncing pleasure and praising pain was born and I will give you a complete account of the system, and expound the actual teachings of the great explorer of the truth, the master-builder of human happiness. No one rejects, dislikes, or avoids pleasure itself, because it is pleasure, but because those who do not know how to pursue pleasure rationally encounter consequences that are extremely painful.

Gwendall avait déjà envie d’être en vacances, les cours le fatiguaient, et pourtant, ils étaient encore à la rentrée des classes. Il avait déjà eu le droit aux sermons de sa mère, et autant dire que cela l’ennuyait très fortement. Il voulait juste profiter de ses amis, faire tout ce qu’il pouvait faire avant qu’on ne l’enferme dans un mariage arrangé et qu’on ne le force à avoir des responsabilités et des choses d’adulte. Il était jeune, beau, puissant, riche… il voulait juste mettre le monde à ses pieds. Mais apparemment, on ne le laissait pas faire. Ce n’était pas grave, Gwendall continuerait de faire ce qu’il avait toujours fait, n’en faire qu’à sa tête. Il était tranquillement installé à la table des Gryffondor et il prenait son petit déjeuner. Il n’était pas très bien reveillé, il faut dire qu’il avait passé une grande partie de la nuit à sauter… Anna ? Elsa ? Non… oh il ne savait plus, mais il avait passé une très bonne nuit en tout cas. Certes, il était amoureux de Grace, mais cette dernière n’avait d’yeux que pour l’autre crétin de Serpentard, alors il fallait bien se satisfaire avec d’autres.

« Ais-je l'attention de tous ? Oui ? Parfait. Comme vous tous le savez, toute bonne famille espère toujours voir son héritier passer à l'âge adulte. Si annoncer un mariage a toujours été un bonheur pour moi, je ne cache pas ma joie renouvelée aujourd'hui alors que j'annonce les fiançailles de mon propre fils : Gwendall. Lui et la délicate Sigrid Weasley sont officiellement fiancés. Applaudissons-les bien fort. »

Gwendall ne comprit pas tout de suite ce qu’il était en train de se passer. Il n’avait entendu que Gwendall, Sigrid et fiançailles. Il observa ses camarades applaudir et le féliciter puis il comprit ce qu’il se passait. QUOI ?!!! Gwendall n’était pas du tout au courant, et cela ne lui plaisait pas. Il aurait aimé qu’on lui en parle avant, qu’on lui demande son avis, et surtout qu’il ne l’apprenne pas en même temps que toute l’école ! Il laissa tomber sa tartine qu’il était en train de beurrer dans son assiette et serra les dents à presque s’en casser les dents. Il faisait de gros efforts pour ne pas hurler, et son père n’allait pas s’en tirer comme ça. Il releva le menton avec dédain et se leva avant de quitter la grande salle. Il fallait qu’il s’éloigne parce que sinon il allait retourner toute la grande salle et les gens avec. Il marcha vivement en direction de la forêt, là où il pourrait être tranquille et se calmer, et tant pis s’il loupait les premiers cours. Il avait cours avec son père de toute manière, qu’il aille se faire foutre.

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▬ Engharad & Gwendall ▬
La tension à son paroxysme.

Malgré leurs nombreux griefs, Engharad fut navré de voir la réaction de Gwendall. Sa colère et sa honte étaient visibles et il fut surpris de le voir trouver le courage de sortir de la grande salle. Bien sûr, c'est qu'il aurait fait lui aussi à sa place, mais il ne savait pas le jeune Gryffondor capable de contrôler aussi bien ses émotions. En général, il était plutôt du genre...explosif. Le serpentard soupira et se leva discrètement pour le suivre. Il ne savait pas encore vraiment ce qu'il allait pouvoir faire ou dire, mais il ne pouvait pas le laisser seul dans cet état. Peut-être était-il trop naif, mais il ne détestait pas complètement son adversaire. Parfois, il l'avait même apprécié sans l'avouer. S'ils étaient très différents, ils avaient tout de même certains points en commun non-négligeables. La fierté en faisait grandement partie, tout comme le besoin de reconnaissance. Même si clairement, l'un comme l'autre avait les moyens de complexer son ennemi. Cela ne fut pas difficile de rattraper Gwendall car celui-ci marchait avec rage, faisant un maximum de bruit avec ses pieds sur le dallage en pierre. Fronçant les sourcils, Engharad l'attrapa par le poignet et le tira dans une salle de classe vide du couloir. Il ne pouvait pas le laisser sortir dans cet état, il allait faire des conneries.

« Calme toi Gryffondor, enrager ne changera rien à la décision de ton père. » Ordonna-t-il.

D'un geste simple, il verrouilla la porte avant de regarder le grand blond. Il faisait facilement le double de sa carrure et cinq bons centimètres de plus. Pourtant, il ne se sentait pas inférieur à lui. Leurs nombreux duels avaient prouvé à maintes reprises qu'Engharad savait égaliser le jeu avec sa souplesse et sa rapidité. S'il décidait de ne pas laisser Gwendall sortir, ce dernier allai avoir du mal à atteindre la porte. Le serpentard croisa les bras, exaspéré.

« Ne sois pas ridicule. C'est un mariage, pas la fin du monde. »

Après tout, même si la demoiselle n'était pas à son goût et qu'on ne lui avait pas demandé son avis, cela restait une union avec une sorcière de sang pur, probablement vierge, et de bonne lignée. A sa connaissances, les Weasley étaient de bons sorciers, loyaux et avec une puissante magie dans leur sang. Cette jeune fille saurait être une bonne Gryffondor, si on lui laissait sa chance, peut-être.

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Gwendall voyait mal comment il pouvait bien prendre la nouvelle. Non seulement on le mettait devant le fait accompli, mais en plus devant tout le monde. Il n’avait rien contre Sigrid Weasley, mais franchement, il n’en voulait pas en tant qu’épouse. Il aurait préféré Grace Poufsouffle, c’était certain, mais elle n’était pas sang-pur et sa mère ne l’aurait jamais embourbée dans un mariage arrangé. N’empêche, si son père pensait qu’il allait jouer les parfaits héritiers et sourire à tout le monde en les remerciant, il s’était lourdement trompé. Peu importe qu’il se fasse reprendre par la suite, Godric venait de lui offrir une vie qu’il ne voulait pas, il avait bien le droit de l’emmerder un peu en retour, ce n’était que justice. Qu’il reste dans sa grande salle à applaudir comme un idiot si cela lui plaisait, c’était sans lui en tout cas. Peut-être également que son départ avait blessé Sigrid mais encore une fois, là tout de suite, il n’en avait strictement rien à faire. Il voulait juste être tranquille et qu’on l’oublie. Mais de toute évidence, c’était trop demandé, il fallait toujours qu’il y ait un con qui vienne l’emmerder. Gwendall grogna quand il sentit quelqu’un tirer sur son poignet, il voulait être tranquille merde ! Pas taper la discute et encore moins avec… Engharad Serpentard, non mais il voulait quoi encore lui ?

« Calme toi Gryffondor, enrager ne changera rien à la décision de ton père. »

Il était partagé entre la colère et la surprise. Il ne comprenait pas ce qu’il lui voulait celui-là, surtout que ce n’était absolument pas le moment de lui chercher des noises, et qu’il faisait partie des personnes qu’il avait le moins envie de croiser au monde. Non il n’avait pas la patience de lui répondre, de supporter son sarcasme ou quoique ce soit d’autre, il voulait juste être tranquille. Ce n’était pas la lune, mais de toute évidence, c’était trop demandé.

« Ne sois pas ridicule. C'est un mariage, pas la fin du monde. »

Non mais c’était une blague ou quoi ? De quoi il se mêlait ? Gwendall n’avait aucunement besoin de ses commentaires, ou de son avis, il s’en fichait totalement. Il ne comprenait même pas ce qu’il voulait. Probablement se moquer de lui, s’amuser de son malheur, quelque chose comme ça. Gwendall n’était pas d’humeur, il n’avait pas envie de rentrer dans son jeu non plus. Il l’attrapa par le col et le plaqua durement contre la porte, son visage à quelques millimètres du sien.

« Je ne t’ai pas demandé ton avis, fous moi la paix j’ai envie d’être tranquille. »

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▬ Engharad & Gwendall ▬
La tension à son paroxysme.

Vraiment, sincèrement, Engharad comprenait la colère de Gwendall mieux que quiconque. Après tout, on ne lui avait pas demandé son avis non plus avant de le fiancer à Helena Serdaigle et il ne s'en était tiré que par un immense coup de chance. Ni lui ni Gwendall n'avait son mot à dire sur la question, il allaient être vendus au plus offrant comme des porcelets, afin de produire une progéniture digne de leur famille. Leur bonheur et leurs sentiments n'avaient rien à faire dans l'équation. Ainsi était fait le monde, surtout pour les enfants de sang-pur. Il essaya de soupirer devant la réaction de son interlocuteur, mais il n'en eu pas le temps car il se retrouva brutalement plaqué la la porte qu'il venait de verrouiller. La puissance de Gwendall lui coupa le souffle une seconde, mais contrairement à ce qu'il aurait fait normalement, Engharad ne chercha pas à se débattre. Il se laissa faire et plongea son regard noir dans celui orageux de son ennemi juré. Son visage était près du sien, alors il pouvait le détailler sans mal. Aucune angoisse ne lui noua le ventre. Il n'avait pas peur de cette montagne de muscles. S'il avait voulu le frapper, il l'aurait fait. Pas besoin de l'immobiliser pour ça. Et si Engharad avait vraiment voulu lui échapper, il ne se serait même pas fait attraper. Il était trop rapide et agile pour se faire coincer ainsi contre sa volonté.

« Je sais. Je comprends ta colère. Tu crois que je suis ravi des décisions de mon père ? On est dans le même bateau, toi et moi. » Répondit-il sans agressivité.

Gwendall et lui se disputaient souvent et avaient tendance à en venir aux mains lorsque la tension était à son pic, mais Engharad n'en gardait jamais de rancœur. Ils étaient juste fiers et trop différents. Pas forcément ennemis. La guerre ne venait pas d'eux mais de leurs familles qui étaient séparées par des colères impossibles à cacher ou refouler. La raison pour laquelle Engharad en voulait tant à Gwendall, au final, c'était qu'il avait tout ce qu'il aurait voulu avoir. Il était populaire et surtout...il était l'héritier légitime de son père. Lui, devait rester dans l'ombre malfaisante de son demi-frère. Lui, dont la mère avait pourtant été la seule femme que son père avait sincèrement aimée. Les mains du serpentard se refermèrent sur les poignets de son interlocuteur qui le soulevait presque de terre.

« Je suis sûr que me frapper te ferait du bien aux nerfs sur le coup, mais je doute que ça règle vraiment ton problème. »

Il avait raison. Engharad avait très souvent raison. C'était certainement pour cela que les personnes simples d'esprit ne pouvaient pas le supporter. La jalousie pouvait prendre bien des formes...

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▬ Engharad & Gwendall ▬
La tension à son paroxysme.

Pour sûr, Engharad pourrait parfaitement tourner les talons, sortir de cette salle de classe et laisser Gwendall ruminer son dégout et sa colère tout seul. Mais il savait ce que c'était de se laisser ronger par la haine sans jamais l'exprimer. C'était un coup à devenir fou et aussi étrange que cela puisse paraitre, il ne le lui souhaitait pas. Lentement, il posa ses fesses contre un bureau afin d'étendre ses jambes devant lui et croiser les chevilles. Il croisa également ses bras pour observer Gwendall avec un air navré. Il savait que ce regard serait sûrement interprété comme de la pitié et mal pris, mais ce n'était pas sa réelle motivation. Engharad ne détestait pas autant son rival que ce qu'il aimait laisser le croire les autres. À vrai dire, il l'apprécierait presque s'il était un peu moins brutal et faisait moins semblant d'être un abruti.

« Tu te trompe tu sais. Je te connais sûrement mieux que la plupart des autres élèves de Poudlard. Je sais par exemple que même si tu es impulsif et brutal, tu as plus de cervelle que ce que tu laisse deviner. Tu te comporte comme un prince capricieux, mais en réalité tu veux juste être heureux et protéger ta sœur. Et tu penses que tu aimes Grace parce que c'est ce que les autres attendent de toi, alors qu'en réalité tu veux quelqu'un d'autre. »

C'était très risqué de sa part de provoquer ainsi Gwendall. Nombreux membres de la maison Serpentard avaient pris un coup de poing dans le nez pour moins que ça. Mais il fallait qu'Engharad dise ce qu'il avait dans l'esprit et c'était important que son rival l'entende, même s'il n'avait pas envie de l'écouter. Pourquoi il tenait tant à le faire sortir de sa coquille ? Ca par contre, il n'en savait rien pour le moment. Il savait juste qu'il fallait le faire, quitte à le mettre vraiment en colère.

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Le Serpentard commençait vraiment à l’énerver. Il n’avait aucune envie de supporter sa compagnie plus longtemps. Il voulait juste être tranquille, il ne savait même pas pourquoi il l’avait suivi et lui servait ses pseudo-analyses à deux noises. Il n’avait pas besoin de parler, et encore moins avec quelqu’un qu’il n’aimait pas. Gwendall n’aimait pas parler, et encore moins qu’on le force, il avait déjà assez de sa mère pour avoir besoin que ce type s’y mette aussi. Et puis, il ne lui devait rien, il n’avait pas envie de parler de son futur mariage avec lui, qu’il s’occupe donc de ses affaires, personne ne lui en voudrait. Mais de toute évidence, il ne comprenait pas quand il lui demandait de se tirer, s’il voulait que Gwendall le mette dehors, il pouvait tout à fait le faire.

« Tu te trompe tu sais. Je te connais sûrement mieux que la plupart des autres élèves de Poudlard. Je sais par exemple que même si tu es impulsif et brutal, tu as plus de cervelle que ce que tu laisse deviner. Tu te comporte comme un prince capricieux, mais en réalité tu veux juste être heureux et protéger ta sœur. Et tu penses que tu aimes Grace parce que c'est ce que les autres attendent de toi, alors qu'en réalité tu veux quelqu'un d'autre. »

Quoi ? Ce garçon déraillait totalement. Il ne le connaissait absolument pas, et quand bien même, Gwendall se fichait éperdument de ce qu’il pouvait bien penser. Il ne comprenait même pas pourquoi il mettait Grace dans toute cette histoire, personne n’attendait de lui qu’il en soit amoureux, c’était la chose la plus idiote qu’il n’ait jamais entendue. Tout comme cette histoire qu’il voulait quelqu’un d’autre… il ne savait pas d’où il avait tiré toutes ces conclusions, mais il s’était fait un véritable conte dans sa tête, c’en était presque effrayant.

« Qu’est-ce que tu ne comprends pas dans tire-toi au juste ? J’ai pas envie de parler avec toi, encore moins pour écouter tes âneries. Rien de ce que tu dis n’est vrai, alors n’essaye pas de me psychanalyser ou je ne sais quoi, et va trouver quelqu’un d’autre à pourrir. Je ne suis pas d’humeur. »

Puisqu’il ne voulait rien entendre, il l’attrapa par le poignet pour le tirer jusqu’à la porte.

» Gwendall Gryffondor | Fini
» « Let's see if you can swing a sword. » ▬ Gwendall
» « Aveux et explications. » ▬ Gwendall