I'll kill you with my tea cup ▬ Arès

Arès Néron Weasley

I'm untouchable darkness, a dirty black river to get you through this.

Caractère

Minimum de 300 mots
Arès est un homme très malin, très cultivé, qui aime apprendre toujours plus de choses sur le monde qui l'entoure. Son ambition, tout comme sa curiosité, ne possède pas de limites. C'est un homme qui rêve d'avoir le monde au creux de sa main et ne recule devant rien pour obtenir ce qu'il désire. Capricieux, orgueilleux, il ne tolère aucune rivalité et prend un certain plaisir à écraser ses adversaires au moyen de stratégies parfois déloyales et rusées. Grand tacticien, il préfère faire fonctionner sa cervelle, car il n'est pas simplement une brute, ses coups ont des cibles précises et des buts calculés. Relativement peu sociable, il tient la compagnie de ses dragons apprivoisés en plus haute estime que celle de sa propre famille qui ne semble pas apte à le comprendre réellement. Cependant, de cet homme aux allures de statue de glace qui ne crains pas plus la vue du sang que des os brisés sous ses doigts, il ne ressort pas que des défauts, car son coeur n'est pas aussi noir qu'il aime à le faire croire. Arès n'accorde pas sa confiance tout autant que les autres, mais il est parfaitement capable d'amour, de compassion, d'honneur et de tendresse. Cela est rare, voilà tout. L'un de ses nombreux défauts qu'il ne parvient pas à dissimuler est la jalousie. Comme il n'aime que très peu et avec la plus grande prudence, ceux qui reposent sous sa coupe ne devraient être qu'à lui et à personne d'autre, comme sa propriété privée. Ce défaut peut le mener très loin, parfois même jusqu'au meurtre, car lorsqu'il aime, c'est de la plus pure et de la plus complète des façons, jusqu'à la folie. Pour conclure je dirais qu'Arès n'est pas une personne au mauvais fond mais que son esprit se trouve tourmenté par trop de pensées et un manque de sommeil flagrant. Cet homme n'est autre qu'un génie incompris et accablé par son savoir autant que par ses lacunes.

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Derrière l'écran

Histoire

Minimum de 500 mots
Ce qui est encore moins facile que de naître dans une famille nombreuse, c'est de naître en plein milieu, pris en sandwich entre deux sœurs et un frère. C'est pourtant ce qui est arrivé à Arès, mais il ne s'en est jamais sincèrement plain, probablement parce qu'il s'estimait au moins satisfait de ne pas être le mâle aîné de la portée Weasley. Ainsi, toutes les responsabilités allaient automatiquement sur les épaules de Simeon et lui avait une vie plutôt simple. C'est Eudoxie, leur mère, qui fit son éducation, aussi bien sur la géographie que sur les différentes utilisations de la magie dont il était doté, comme les autres. Heureusement, ses parents avaient eu à coeur de lui donner une petite sœur, d'un roux vénitien très doux, au prénom merveilleux. Sigrid. Dans sa vie d'enfant turbulent et rebelle, elle était la seule source de calme. Il ne comprit jamais ce qu'elle pouvait avoir de si différent pour qu'il s'en retrouve ainsi chamboulé, mais le fait est qu'il l'était. Comme si ses paroles étaient les seules signes d'être écoutées, Arès restait suspendu à ses lèvres d'enfant et savourait la douceur infinie de sa voix. En grandissant, il tomba amoureux de ce regard verdoyant et rieur qui ne semblait jamais se lasser de sa présence ni de sa protection incessante. Peut-être même trouvait-elle un malin plaisir à s'en faire un chevalier servant. Tout de même plus âgé qu'elle de six ans, il dû se faire à l'idée douloureuse que sa vie était à faire loin de la demeure familiale, et donc de sa sœur.

Loin d'avoir des ambitions conventionnelles, Arès fit des voyages à travers le monde, sillonna les mers. Il appris de chaque escale tout ce qu'il y avait à enseigner et notamment en ce qui concernait les stratégies militaires, les techniques de combat et le dressage des diverses espèces de dragons connues. Parce qu'ils étaient tellement similaires, le jeune homme se passionnait pour ces gigantesques créatures cracheuses de feu et protégées d'une épaisse armure d'écailles. Dans un sens, il ne pouvait que les comprendre, comme il se sentait lui même le besoin instinctif de se protéger, d'adorer l'or et de se montrer sans pitié. En revenant en Angleterre, Arès fit bâtir avec l'argent qu'il avait amassé en ces quelques années un manoir splendide, très lumineux, entouré d'interminables volières qui semblaient flirter avec les nuages dans le ciel. Sa décision était prise : il serait dragonnier. Dans un pays étranger, il avait rencontrée une femme sublime comme il n'en existait peu d'autres : une fleur rare et fatale du nom de Sarah. Il l'épousa sur un coup de tête car il avait appris à aimer et apprécier sa compagnie, bien qu'elle soit très différente de lui. Peut-être lui rappelait-il sa petite sœur, quelque part. Hélas, la grossesse de la jeune femme lui fût fatale. L'accouchement l'avait épuisée et son déclin parût interminable à Arès qui en resta définitivement marqué. Elle mourut un an après la naissance de leur petite fille : Olivia. Pour elle, il promis de garder un lien avec sa famille, car leur fille devait pouvoir connaître ses tantes, son oncle et ses grands-parents. Ravagé par le décès de sa femme, Arès trouva en lui le courage de confesser sa passion à Sigrid qui lui avoua partager ces sentiments qui n'auraient pas du exister. Par égard pour son jeune âge, il ne s'autorisa pourtant jamais à la toucher d'une quelconque façon et s'engagea à n'être qu'à son service et de ne répondre qu'à ses désirs à elle, incapable de se montrer égoïste en sa délicate présence.

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