Quand le coeur est troublé, l'esprit est agité | Guenièvre & Sigrid

Quand le coeur est troublé, l'esprit est agité

Sigrid n’était pas spécialement aussi enjouée que d’habitude ces derniers temps. En même temps, il y avait beaucoup de choses qui exerçaient une influence sur son moral, et sur sa vie d’une façon plus générale, et il était compliqué pour elle de vraiment savoir comme gérer tout cela. Entre la discussion qu’elle avait eu avec son frère, et l’annonce brutale de ses fiançailles avec Gwendall Gryffondor, Sigrid avait du mal à savoir comment elle devait se comporter. Elle n’était pas vraiment du genre à être maussade, elle était une jeune fille joyeuse et pétillante, mais elle arrivait moins à l’être ces derniers temps.

La vie de femme au foyer, ça ne l’avait jamais vraiment intéressée. Elle ce qu’elle voulait, c’était avoir un travail, enseigner. Evidemment, elle pouvait avoir un époux qui la laissait faire ce qu’elle voulait, mais elle n’était sûre de rien. Gwendall Gryffondor était quelqu’un de bien, pour ce qu’elle le connaissait. Si Guenièvre était sa meilleure amie, elle n’avait jamais eu d’interactions poussées avec son frère, et pourtant, on lui avait choisi pour futur époux. Elle n’en avait pas discuté avec lui, elle n’en avait discuté avec personne, préférant occulter le sujet et tenter de poursuivre sa scolarité de façon la plus normale possible.

Plusieurs filles étaient déjà venues la féliciter, et lui dire qu’elle avait beaucoup de chance, que Gwendall était un très beau parti, un très bel homme, et que beaucoup étaient sûrement jalouses de sa place. Elle ne pouvait pas leur donner tort, mais son cœur était déjà pris par un homme auquel il ne pouvait pas appartenir, et dont elle ne pouvait parler à personne, alors c’était difficile. Mais elle tentait de rester aussi normale que possible, ne pas montrer son trouble. Elle n’avait pas trop parler des fiançailles avec Guenièvre. Alors qu’elle était concernée, du moins un peu, mais Sigrid avait tenté d’éviter le sujet et d’esquiver autant que possible, parce qu’elle ne partageait pas l’enthousiasme de son amie.

La jeune rouquine avait terminé sa journée de cours, elle s’était donc dirigée vers la salle commune des rouges et ors, afin de se montrer studieuse, ou du moins tenter de se vider un peu l’esprit en commençant ses devoirs qui avaient été donnés.

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